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Ces villes où la taxe foncière pèse le plus dans votre investissement locatif

Avant de vous lancer dans un achat immobilier, pensez à calculer l’impact de la taxe foncière. Sans quoi vous pouvez avoir de mauvaises surprises.

La taxe foncière continue de flamber et pèse lourd dans le portefeuille des propriétaires. L’impôt local payé par plus de 32 millions de contribuables représente en effet un surcoût loin d’être négligeable. De quoi alourdir le coût du crédit immobilier – la taxe foncière peut représenter jusqu’à 2 mois de crédit immobilier pour les emprunteurs – mais aussi plomber la rentabilité des propriétaires désireux de mettre en location leur logement.

Ainsi, à Montpellier, il faut l’équivalent d’environ un mois et demi de loyer (40 jours de location) pour couvrir le montant de la taxe foncière, selon Meilleurs Agents qui a passé au crible les 11 plus grandes villes de France dont Paris. Même punition à Toulouse, Nantes et Bordeaux où les investisseurs ne rentreront dans leurs frais qu’après avoir encaissé l’équivalent d’un «gros» mois (entre 38 et 35 jours). C’est d’ailleurs à Nantes que la taxe foncière a le plus flambé ces 5 et 10 dernières années (respectivement +20,28% et +37,51%). Et sur un an, Montpellier est une des villes où l’impôt a le plus grimpé (+2,6%). À Lille et Strasbourg, la pénalité est à peine moins sévère: 31 et 28 jours. La moyenne nationale s’élève à 2,3 mois de loyers, selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers.

À Paris et Lyon, faible taxe foncière mais prix élevés

Courtiers et agents immobiliers conseillent ainsi de bien penser à prendre en compte l’impact de la taxe foncière au moment de réaliser un investissement locatif. Sans quoi vous pourriez avoir de mauvaises surprises, avec le poids croissant de cet impôt local qui n’a pas fini de grimper aux dires de l’UNPI.

À l’inverse, les propriétaires parisiens et lyonnais sont plus «chanceux» dans ce domaine. Le montant de la taxe foncière n’équivaut «qu’» à 14 jours de location d’un logement à Paris et à 21 jours à Lyon. C’est dans ces villes que la rentabilité locative est la moins pénalisée. Les élus locaux n’ont pas eu la main trop lourde avec les contribuables puisque la taxe foncière n’a augmenté que de, respectivement, 0,22% et 0,4% entre 2020 et 2021. À Lyon, l’impôt local a même baissé de 0,82% si on intègre la taxe sur les ordures ménagères.

Pas de quoi réjouir pour autant les investisseurs car si leur rentabilité n’est pas rognée par la taxe foncière, elle l’est par les prix de l’immobilier. À Lyon, ils ne cessent de flamber (+47% ces 5 dernières années!) et à Paris, même s’ils stagnent voire baissent depuis le début de la crise sanitaire, l’immobilier reste très cher. De quoi inciter les propriétaires à regarder du côté des villes moyennes. Mais là encore, le «jackpot» n’est pas assuré. Outre la taxe foncière et les prix immobiliers bien sûr, vous devrez aussi scruter de près la demande. Pour éviter d’avoir à posséder un logement dépourvu de locataires.

Le rôle de Directgestion

Directgestion propose à l’ensemble de ses propriétaires de procéder au règlement de cet impôt depuis leurs comptes propriétaires. Directgestion procède également à la récupération de la taxe d’ordures ménagères auprès de votre locataire.